Une denrée à partager Une denrée à partager
Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.
Au-delà de l'objectif affiché de diviser par deux la consommation de foncier agricole, il faut en faciliter l'accès aux principaux intéressés.
De valeurs délaissées ou « has been », les terres sont passées en quelques années, et hormis les zones de déprise, au rang de valeur refuge, voire de placement d'avenir. Un phénomène observé en France mais aussi dans diverses régions du monde.
A travers l'Hexagone, si environ un million d'hectares changent de main chaque année, une proportion croissante d'entre eux échappe à l'agriculture. Certes, les paysages agricoles dominent toujours le territoire. Mais ils sont de plus en plus remaniés par l'urbanisation et la construction de grands ouvrages, avec des zones de contact pas forcément pacifiées...
Or, plus que jamais, l'évolution de la politique agricole européenne renforce la vocation première de la terre : celle d'outil de production plutôt que celle de rente. Avec bien sûr et toujours une forte dose d'affectif. Pendant des années, les lois de modernisation ou d'orientation successives se sont contentées de dépoussiérer une politique des structures qui, quels que soient ses mérites, a bien vieilli face aux évolutions. Aujourd'hui des voix émanant de professionnels agricoles, de juristes ou de politiques se font entendre pour bouger les lignes sur ce sujet sensible. L'idée étant de trouver pour demain les bons outils et la bonne part d'administration des sols, afin de conjuguer intérêt individuel et intérêt collectif. Consciente que la question de l'accès au foncier revient souvent dans les conversations, la France Agricole tenait à ouvrir le dossier de la manière la plus large possible et sans a priori. Au-delà de l'objectif affiché de réussir à diviser la consommation de foncier agricole par deux, il faut en faciliter l'accès aux principaux intéressés, avec les outils juridiques et financiers appropriés. Comme pour les innovations technologiques, ce dossier montre que l'imagination recèle bien des solutions. A l'avenir, des modes de faire-valoir encore plus variés pourront être utilisés... si le cadre législatif veut bien suivre.
[summary id = "10022"]
Pour accéder à l'ensembles nos offres :